Le web radicalise-t-il le débat politique ?

  La semaine politique a été marquée par la campagne lancée par le PS sur le web et certains médias pour dénoncer le nouveau gouvernement fédéral. Un tir groupé qui a suscité beaucoup de réactions. La campagne injuste.be, ce sont principalement de courtes vidéos qui s’en prennent aux mesures du gouvernement, je cite,  MR-NVA. Comme cette jeune fille qui mange son sandwich sur un banc. Un homme s’approche et lui en arrache un morceau.

 « Partageons cette vidéo ». C’est ce qu’on appelle une campagne virale qui fait appel aux militants et sympathisants du PS. Elle appuyée par des publications dans certains journaux. Selon le PS, les couts ont été limités – 30.000 € - et l’opération a été montée en un temps record. Le Président du MR Olivier Chastel a dénoncé quant à lui ce matin sur La Première « une campagne de désinformation ».

Au-delà de cet affrontement, c’est quand même un procédé assez inhabituel chez nous. Il y a déjà eu des campagnes très percutantes. Mais le moment choisi, juste après la formation du gouvernement, le support, principalement internet, et le ton très dur, tout ça combiné, c’est assez neuf. On est en tout cas très loin de ce qu’on annonçait à l’aube du Web 2.0 : un espace d’échanges d’idées citoyen libéré des clivages artificiels imposés par les médias traditionnels

Cela signifie-t-il que le web radicalise le débat politique ? Sur quoi tout cela peut-il déboucher ? Deux invités pour en parler :

Vincent LABORDERIE, politologue à l’UCL

Et  Sébastien VANWELDE, cofondateur de Mountainview, une agence spécialisée dans la stratégie numérique

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