Vendredi 29 mars
Jour 8, Zinacantan, San Juan Chamula & San Cristobal de las Casas
Départ en fin de matinée pour deux villages indigènes à proximité de San Cristobal, Zinacantan et San Juan Chamula. Nous commençons par Zinacantan, direction une... Vendredi 29 mars
Jour 8, Zinacantan, San Juan Chamula & San Cristobal de las Casas
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Jour 8, Zinacantan, San Juan Chamula & San Cristobal de las Casas
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Vendredi 29 mars

Jour 8, Zinacantan, San Juan Chamula & San Cristobal de las Casas

Départ en fin de matinée pour deux villages indigènes à proximité de San Cristobal, Zinacantan et San Juan Chamula. Nous commençons par Zinacantan, direction une maison/atelier de tissage où des indigènes nous proposent de reconstituer un mariage selon leurs coutumes, avec costumes et pox (l'alcool local). Après trois tortillas préparées devant nos yeux, nous partons pour San Juan Chamula. 

Un guide nous donne quelques conseils avant d'entrer dans le village: photos strictement interdites, c'est passible de prison (oui, un guide, il est impossible de venir à San Juan sans un de ses habitants). C'est bon de le préciser, nous verrons plus tard un groupe d'indigènes couverts de peaux de chèvres partir en courant en direction d'un malheureux touriste ayant eu la mauvaise idée de sortir son appareil. Oui, ça parait un peu ridicule mais, il faut savoir que dans leur culture, se faire prendre en photo équivaut à se faire voler son âme. Je remarquerai que par contre, ils n'ont eu aucun soucis à se faire photographier pour les clichés vendus un peu partout dans le village (sans commentaire comme dirait l'autre). L'ambiance régnant à San Juan est très particulière, peut-être exacerbée par le jour, le vendredi Saint (célébration de la Passion du Christ et de sa mort sur la croix, comme je l'ai rappelé à pas mal de personnes autour de moi…). Beaucoup de personnes sont réunies aux alentours de l'église, effectuant ce qui me semble être des sortes de cérémonies entre rites ancestraux et religion chrétienne.Mais le plus intéressant reste l'intérieur de l'église, enfumée à l’encens (visibilité réduite) , envahie de bougies à l'effigie de la vierge de Guadalupe (oui oui toujours la même), sol recouvert d'épines de pins, pas de bancs pour recevoir des fidèles; fidèles qui sont d'ailleurs agenouillés un peu partout, implorant le (ou leurs) Seigneur(s), parfois très bruyamment (au contraire du silence que l'on connait), gémissant, pleurant… De nombreuses offrandes sont également présentes, parfois un peu surprenantes: bouteilles de coca, courgettes géantes. Expérience très surprenante; d'autant plus que si le village parait avoir vendu son âme au tourisme (l'entrée du village est payante, histoire des photos dont je parlais plus tôt,…), les habitants paraissent ne pas nous voir, bien que l'on détonne (énormément) dans le paysage. En retournant vers San Cristobal, l'indigène nous accompagnant nous parle d'une coutume qui nous dépasse complètement: à San Juan, les maris achètent leurs femmes, entre 25'000 et 50'000$ (entre 1500 et 3000€). La femme n'a plus de valeur si elle n'est plus vierge; alors ils le vérifient soigneusement: (d'après ce que j'ai compris) on sélectionne un cordon, et si celui-ci est suffisamment grand pour faire le tour de la tête de la fille à marier, c'est qu'elle n'est plus vierge. Evidemment. Par ailleurs, après le mariage, si la femme ne donne pas naissance à un fils après un certain nombre de grossesse (en fonction de la bonne volonté du mari), son époux a le droit de la rendre à ses parents (pardon, à son père) en échange de la soeur. 

L'une de mes photos présente un cimetière. Tout d'abord, comme on peut le voir, il n'y a pas de tombe. Ensuite, plusieurs croix sont parfois regroupées, cela signifie qu'il y a le nombre de personnes correspondant au nombre de croix en-dessous. Ainsi, le père de famille décide du nombre de personnes à être enterrées au-dessus de lui, et à sa mort, il est enterré à la profondeur correspondante. Par ailleurs, un chien noir les accompagne dans leurs “tombes”, celui-là même qui sera leur compagnon vers l'au-delà.

Je profite de notre dernière après-midi à San Cristobal pour traverser le marché artisanal de long en large; avant d'aller me coucher en prévision du réveil à 4h le lendemain.

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