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EN DIRECT D'IMAGE AIGUË

@imageaigue-blog / imageaigue-blog.tumblr.com

var gaJsHost = (("https:" == document.location.protocol) ? "https://ssl." : "http://www."); document.write(unescape("%3Cscript src='" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type='text/javascript'%3E%3C/script%3E")); try { var pageTracker = _gat._getTracker("UA-7816204-2"); pageTracker._trackPageview(); } catch(err) {}En direct d'Image Aiguë... Créations théâtrales professionnelles dans lesquelles jouent des comédiens adultes, enfants, adolescents de différentes nationalités habitant la France et l'étranger, autochtones ou immigrés qui parlent sur scène leur langue d'origine dans un désir de tolérance et de paix. Live from Image Aiguë... Professional theatrical creations in which play adults, children, teenagers actors with different nationalities, living in France or abroad, native or immigrant, that speak their own language on stage in a desire of tolerance and peace...
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Miribel avant. Avant que fin août Bruno et les efficaces brigades de REED ne déménagent plus de 20 ans d’accessoires, d’éléments de décors, de silice (7 tonnes, 5 colories), de ferraille, de machins et bidules qui participent à la création des spectacles d’Image Aiguë.

Destination : Caluire, un local plus petit, moins cher.

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Dans le cadre d’ateliers ou de présentations de “l’Homme qui marche”, nous avons proposé aux enfants de dessiner leur main, symbole d‘amitié et de tolérance, et d’y écrire des paroles inspirées par le théâtre d’Image Aiguë

Nous vous invitons à suivre notre projet : De La Main à La Main.

De La Main à La Main = L’Homme qui marche + Le Chœur + Forum Une Ame pour l’Europe

Image Aiguë  initie à l’automne prochain un nouveau parcours artistique et culturel à travers l’agglomération lyonnaise. Des moments de théâtre, des débats publics, des expositions et des rencontres : un parcours passant par les Buers à Villeurbanne, à Rilieux-la-Pape, dans le centre de Lyon.

Un parcours en relation avec les publics que nous avons eu la chance de rencontrer ces derniers mois, pour mettre en dialogue nos expressions et nos regards.

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A l'occasion du dernier atelier de formation théâtrale le samedi 20 juin, nous nous sommes réunis  (parents, enfants, équipe administrative, les comédiens) dans la cour des Subsistances pour fêter la fin des ateliers de la saison 2014 - 2015 et surtout pour nous souhaiter de très bonnes vacances.

Les enfants, entre 7 et 20 ans, étaient une quinzaine à y participer de façon régulière, les samedis matins en dehors du cadre scolaire, à peu près deux fois par mois. ils arrivaient bien motivés, malgré leur semaine bien chargée à l'école avec les nouveaux rythmes scolaires.  Nous les avons rencontrés à l’école avant de les inviter aux Subsistances.

Des jeunes comédiens adultes sont venus également aux ateliers. Impliqués déjà dans de nombreux projets, ils sont venus parmi nous aussi pour se former à la démarche originale et très connue de Christiane. Et surtout, ils ont pris vraiment plaisir à y trouver leur place. 

Enfin, je suis fière d’avoir pu suivre certaines séances moi aussi! Je trouve que cette différence d'âges et d'origines au sein des ateliers a créée un bel échange peu commun entre enfants et adultes, entre langues et techniques où chacun apprend aux autres et des autres.

Cette année se termine mais nous reprenons les ateliers au mois de septembre, juste après le stage la toute dernière semaine du mois d’août.

Hristina

Photo 1 Nicolas Bertrand

Photo 2 Hristina Stankova

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Dans le cadre d’ateliers ou de présentations de “l’Homme qui marche”, nous avons proposé aux enfants de dessiner leur main, symbole d‘amitié et de tolérance, et d’y écrire des paroles inspirées par le théâtre d’Image Aiguë

Après le passage e “L’Homme qui marche” à Vienne. Cyrielle du théâtre à Vienne témoigne :

“ voici mes retours en quelques mots.

J’ai aimé la simplicité de la proposition, l’accessibilité de la forme et la liberté de parole que cela suscite.

On ne se pose pas la question du pourquoi.

On assiste à de courtes scénettes , chacun avec son propre regard, son vécu.

On se laisse porter, toucher et c’est ce qui rend si simple l’envie de s’exprimer, de donner son point de vue, de le partager avec les autres.

La construction, la durée, l’alternance des temps de jeu ponctués par les échanges dans la salle donne lieu à une vraie rythmique. Les thématiques théâtralisées sont au cœur des questions de citoyenneté et du vivre ensemble. Les artistes au plateau sont le reflet de nos différences : d’âge, de sexe, de couleur de peau… et faire cette proposition aux Conseils Municipaux d’Enfants est très adapté.

J’ai d’ailleurs été agréablement surprise par la qualité des échanges et du vocabulaire utilisé par les enfants du Conseil Municipal d’Enfants de Vienne.”

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Dans le cadre d’ateliers ou de présentations de “l’Homme qui marche”, nous avons proposé aux enfants de dessiner leur main, symbole d‘amitié et de tolérance, et d’y écrire des paroles inspirées par le théâtre d’Image Aiguë.

Fanny nous fait part de sa “rencontre” avec “L’Homme qui  marche” qui a eu lieu à RILLEUX LA PAPE :

“Salle des conseils, Rilleux la pape, ils marchent, ils marchent et, ce faisant, disent tellement de choses. 

Scène 1 : Ils se gênent, se bousculent, se rapprochent à contre cœur, échangent … à contre cœur, s’échangent, s’offrent le cœur ouvert, sont pris et rejetés. Puis, la scène s’achève et le public s’ouvre, une jeune fille a clairement vu une scène du quotidien dans le métro où les gens ne se connaissent pas, s’observent, refusent la différence, les bruits des autres, les attitudes qui choquent. Une autre a aimé le porté entre Burhan et Armand ; brutal, inquiétant, l’un joue de ses retours comme un boomerang, des agacements de l’autre, l’autre reprend et rejette l’envahisseur « on dérange parfois les autres et on ne sais pas toujours pourquoi ».  

Scène 2 : L’objet de toutes les attentions, un quignon de pain, circule de mains en mains, convoité, caché, grignoté, offert par miettes, en échange d’une démonstration de danse, de quelques notes de musique. Puis, le public discute sur le sujet, extrapole : la faim dans le monde, l’esclavage : « l’un donne des petits morceaux de pain en guise de salaire, c’est comme dans la vrai vie où on est parfois peu payés pour le travail qu’on fait ». Le pouvoir : « Burhan donne un peu de pain pour obtenir ce qu’il veut d’Armand, il a le pouvoir, puis, le musicien ne joue que quelques notes de musique à la mesure de ce que Burhan lui donne et il a le pouvoir à son tour ». « Le musicien a raison, il est juste ». 

Scène 3 : Le pain de l’autre côté d’une corde, le bâton dans la main de l’un d’eux. Ils sautent, sont menacés, tentent de passer, rusent, outrepassent leurs droits, se moquent de l’autre, le soudoient et attirent son attention pour permettre aux complices de se faufiler et de manger. « Là, j’ai tout de suite pensé à mon cours d’histoire où on parlait des mexicains qui essaient de passer la frontière pour avoir un vie meilleur aux Etats unis. Il y en a qui discutent aux gardes pour que d’autres passent sans être vus » dit une collégienne. Une autre lance « en plus la frontière est posé là, c’est une personne qui décide comment et où elle doit être mise, ça aussi on le voit dans la vrai vie : des fois il y a des frontières qui partagent un peuple et après ça provoque des guerres » « oui et c’était pareil avec le mur de Berlin, quand ils ont coupé une ville et séparé des familles ». 

Scène 4 : Deux chaises, et les personnages en profitent pour se piquer la place, s’asseoir tout prêt de l’autre, provoquer, tomber, se relever… et puis Armand et un enfant dansent, s’imitent, se portent et s’entremêlent. « Ça arrive souvent que des gens essaient de prendre la place d’autres, de s’imposer» « quand ils dansent à la fin, on a l’impression que l’enfant est un poids pour l’adulte, l’adulte le supporte parce qu’il n’a pas le choix » Que de maturité dans les réflexions de tous ces jeunes présents ce jour-là ! Les idées fusent et ils dévoilent sans pudeur leurs impressions avec un franc parlé incroyable pour viser juste. Ils sont pertinents et profitent avec beaucoup de liberté de la matière que leurs offrent les scènes épurées de « l’homme qui marche » pour parler de la vie, des gens, des problèmes de faim, de pouvoir, de frontières, d’éducation…Le jeu des acteurs est sans artifice et le public adhère et se prend au jeu.Christiane Véricel pose quelques questions pour relancer le débat de temps en temps mais il suffit de peu, ce jour là, pour que chacun se livre. « 

L’homme qui marche » nous fait marcher et nous courons !”

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le témoignage de Cécile

Il y a quelques semaines, Cécile est venue voir « l'Homme qui marche » aux Subsistances.

Voici ce qu’elle en a pensé:

L’Homme qui Marche: pour faire quoi? pour aller où? et surtout vers qui? Nous allons tous quelque part, par obligation ou par espoir, par ambition ou par envie. Nous nous confrontons tous les jours à la vie, au monde, aux autres mais aussi à nous même. L’Homme qui Marche met en lumière ce que nous n’arrivons parfois pas à exprimer par peur des émotions, par peur de l’opinion mais aussi par peur de nous-même. C’est en quelque sorte la conquête d’un territoire, la conquête de la vie, la conquête de soi afin d’accepter le Monde et son Humanité afin d’aller toujours plus loin.

Cécile Bouillon 

Si vous voulez venir regarder et témoigner, n’hésitez pas à nous solliciter !

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Lyon, samedi 4 avril - Nous voilà, une dizaine d'enfants du Chœur gestuel d’Image Aiguë, certains parents, Christiane et moi, partis à la découverte d'une visite spéciale au Musée des Beaux-Arts de Lyon : Christiane Véricel et Muriel Charrière (médiatrice du Musée) ont conçu un parcours en 6 œuvres sur les thèmes de la Nourriture et du Pouvoir.

Nous avons eu l'occasion d'étudier en détail les tableaux suivants :

  • Eugène Delacroix, Dernières paroles de l’empereur Marc Aurèle, XIX
  • Jean Michel Grobon, Intérieur de cuisine,  XIX
  • Alexandre François Desportes, Nature morte au paon, XVIII
  • Peter van Ring, Nature morte, XVII
  • Vincenzo Campi, Les mangeurs de ricotta, XVI
  • Fernand Léger, La Botte de navets, XX

Et puis les tableaux de Matisse dont l’intensité des couleurs et le bien-être qu’ils inspirent nous ont saisi au passage.

La visite a suscité plusieurs récations :

« Les oiseaux magnifiques sont en liberté. C'est leur paradis dit l'enfant. Le paradis c'est le meilleur endroit du monde. C'est joli. Il y a à manger, à manger pour tous le monde... »

« La jeune fille est silencieuse longuement. Elle contemple le tableau de Matisse, là où nous ne voyons qu'un drap, elle a vu les ailes d'un ange. »

C'est sûr nous reviendrons...

texte : Hristina, photo : Christiane

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L’innovation invisible

Je participais cette fin d'après midi à la rencontre des compagnies et théâtres conventionnés par la Région Rhône-Alpes, à l'invitation de Jean-Jack Queyranne, pour réaffirmer la politique en faveur de la création (et peut-être pour rappeler les prochaines élections de novembre ?). Tout ceux qui comptent étaient là : des vieux qui ne veulent pas mourrir aux jeunes qui pointent dans les lignes d'attente du conventionnement, des maxi-lieux syndiqués aux poils à gratter.

Quelques commentaires à l’issue de cette rencontre.

On a pas mal tapé sur les élus locaux, trop selon moi : les élus régionaux ont-ils une conscience plus haute des enjeux des politiques culturelles que ceux des communes ? Farida Boudaoud insistaient sur la nécessité de former les élus et la nécessaire solidarité du secteur. Et elle a raison. Mais l'entendons-nous ? Elle parlaient également de l'Education Populaire, concept qui fait son retour dans les politiques culturelles et dont se re-revendiquent de nombreux acteurs. J’avais offert le livre de Cassandre/Horschamp Education populaire, une utopie d’avenir aux services de la région et j’espère qu’il fait son chemin à la Confluence.

Vincent Bady intervient sur l'urgence des temps, le besoin de décentrer notre regard sur la société qui nous porte et à laquelle nous participons, de ne plus s'envisager au sommet de la pyramide. Vincent a raison et il ne semble pas compris par l'assemblée. L'action culturelle à bon dos, les enjeux dépassent nos approchent corporatistes.

Je visitais un peu plus tôt le site internet sur la politique d'innovation de la région. A la question Pourquoi innover, on y répond : 

“Assurer de bonnes conditions de vie et d'emploi. Réduire l'exclusion. Renforcer la sécurité sanitaire, environnementale et alimentaire. L'avenir impose de relever dès aujourd'hui de grands défis technologiques et humains. L'innovation est la clé pour y parvenir. C'est tout l'enjeu de la stratégie régionale d'innovation de Rhône-Alpes et de l'engagement des entreprises du territoire”

mais la culture n’a pas su y trouver sa place. 

Pourtant Vincent Bady, la compagnie les 3-8 et le NTH8 (”le théâtre comme poétique de la relation”) ont inventé beaucoup de formes de coopération entre équipes, de formation de jeunes artistes avec le Compagnonnage, de formats originaux de programmation, de relations aux publics, aux amateurs, aux jeunes, aux vieux.

En région Rhône-Alpes, nous sommes nombreux à essayer, chercher, à nous envisager autrement, et particulièrement les équipes artistiques. Leur force de transformation, leur acharnement, leurs liens aux territoires et à l'international, leurs tentatives de dialogue avec les politiques, d’invention avec la population, leur capacité à mener des projets en dehors des agendas, malgré les vents contraires, sont-ils entendus ? L’innovation culturelle est là, dans des structures légères, des relations parfois informelles.

Dans le TER qui me ramène dans mon petit Marineland des bords de l'Ain, je lis ceci :

"En soulignant la nécessité d’une forme de « convergence culturelle » des immigrés, ce framing de la politique de l’intégration répond à une pression politique croissante pour qui les caractéristiques culturelles de certaines populations immigrées sont, au mieux des freins à l’intégration, et au pire, une menace pour l’identité de la France (Lochak, 2006). Lorsqu’elle exige que les étrangers s’acculturent pour s’intégrer, l’action politique se trouve devant l’obligation de définir un contenu culturel de référence, une sorte de benchmark. “

Je lis cet article sur les politiques d’immigration et d’intégration et je pense aux droits culturels qu'évoquait Vincent, je pense à ce que notre secteur a du mal à envisager et aux visions que nous devrions initier avec nos élus pour aller de l’avant.

– Nicolas

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Après le succès du Forum Une Âme pour l'Europe, que nous avons organisé en 2014, nous préparons l'édition 2015.

Cette année nous souhaitons ouvrir les échanges aux jeunes. Nous voulons travailler essentiellement avec les enfants élus aux  Conseils Municipaux d'enfants. Nous sommes déjà en contact avec les responsables de ces conseils à Vénissieux, à Sainte-Foy-lès-Lyon, Rillieux-la-Pape et Vienne pour notre conversation théâtrale - L'Homme qui marche.

Voici un article qui explique le fonctionnement général du CME à Vénissieux: http://www.ville-venissieux.fr/Activite-municipale/Conseil-municipal-d-enfants

Mercredi dernier je suis allée assister au Forum des enfants citoyens organisé par l'association le Moutard et les Francas du Rhône. Une trentaine d'enfants de 7 à 12 ans se sont rendus au service archéologique de la ville de Lyon pour découvrir et ensuite échanger autour de l'univers de l'archéologie. 

Les enfants étaient très dynamiques et prenaient souvent la parole grâce à la présence de l'animateur qui rendait le débat très agréable. L'animateur avait un rôle clé dans la modération de la discussion, car il donnait la parole à chaque enfant et suscitait l'intérêt de tout le monde avec un discours sérieux, mais rempli d'humour. Quelques idées à retenir pour notre Forum...

Hristina

photo : Christiane Véricel, inauguration du nouveau Conseil Municipal d’Enfants de Venissieux, 2014

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Chers spectateurs de Lyon et des environs, Chers amis,

Vous connaissez le travail artistique d'Image Aiguë, nous nous sommes déjà croisés lors d'ateliers ou à l'occasion de spectacles. Il y a quelques mois nous nous sommes engagés dans une création particulière “L'Homme qui Marche” : un dialogue théâtral à partir duquel nous réalisons un parcours culturel dans plusieurs structures sociales, éducatives, politiques de l'agglomération lyonnaise.

Nous souhaitons constituer un groupe de spectateurs aguerris, connaissant bien le travail de la Compagnie, qui accompagneront Christiane Véricel et les comédiens à la rencontre de nouveaux spectateurs et témoigneront des échanges autour de “L'Homme qui Marche”.

Qu'est-ce que “L'Homme qui Marche” ?

C'est un dialogue-théâtral joué par 2 comédiens, 1 musicien et Christiane Véricel et quelques accessoires (deux chaises, des miettes de pain, une corde...). Nous présentons 4 histoires (de 5 à 8mn chacune) : à l'issue de chacune un dialogue est engagé avec le public, lui permettant de donner son avis, réféchir au sens de ce qu'il vient de voir, d'en saisir la logique, la philosophie, exprimer ses sentiments, ses doutes, ses désirs.

Les histoires portent sur les thèmes de la Frontière, les Miettes, le Roi, et sont évidemment en lien avec des thèmes d'actualité. Une présentation de ”L'Homme qui Marche“ (histoires théâtrales et discussions) dure généralement de 45mn à 1 heure.

Qu'attendons-nous de vous ?

Nous avons besoin de vous pour rendre compte de ces rencontres, des échanges, des questions, des points de vue qui naissent à partir des histoires théâtrales. Les présentations de “L'Homme qui Marche” sont organisées dans différents lieux (Centres d'accueil de demandeurs d'asile, Conseils municipaux d'enfants et de jeunes, établissements scolaires, résidences pour personnes âgées... ) de l'agglomération lyonnaise et un peu au-delà (Ambérieu-en-Bugey et Vienne).

Nous communiquerons aux spectateurs-témoins intéressés les dates et lieux des présentations de “L'Homme qui Marche” : une ou deux personnes seront invitées à chaque fois à accompagner l'équipe de la Compagnie et s'engagent à rendre compte de ce moment théâtral (pour partager son expérience, ses ressentis, mener un entretien avec Christiane Véricel ou d'autres personnes..).. La forme est libre : nous attendons un texte, une image ou une video, autant de témoignages à partager dans les Cartes Postales d'Image Aiguë et qui pourront faire partie d'une édition ou d'une exposition, à l'automne prochain, pour le nouvel événement de la Compagnie De la main à la main.

Ce projet vous intéresse ?

Merci d'en informer Hristina par email (hstankova@image-aigue.org) ou téléphone (04 78 27 74 81).

A bientôt! L'équipe d'Image Aiguë

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En rangeant les bureaux, perdu dans un tas de papiers empoussiérés un souvenir des enfants marocains. C'était en 2002, pour la création de Via! à Nanterre-Amandiers. Un exercice d'écriture d'Abdel, jeune garçon des rues de Casablanca qui est maintenant installé en France où il a fondé une famille.

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Occupant un grand appartement ancien à usage de bureaux sur la place des Terreaux, nous sommes à la recherche de structures culturelles souhaitant louer un bureau en plein centre-ville. Outre notre propre équipe administrative (3 à 4 personnes), nous accueillons également la chargée de production et d'administration de deux collectifs de musiciens (jazz et classique).

Nous aimerions en particulier mutualiser l'espace avec des équipes de danse, cirque, marionnettes, théâtre ou autres domaines culturels, en structuration ou expérimentées, ouvertes aux échanges d'expériences et de savoir-faire.

Pour le moment, nous proposons un seul bureau en partage mais nous prévoyons de réaménager le local dans les mois à venir.

Celui-ci se trouve au 2 Place des Terreaux (donnant rue Sainte Catherine), à quelques mètres de la ligne du métro A (station Hôtel de Ville), de plusieurs lignes de bus et stations Vélo'V.

Il s'organise ainsi :

  • La première pièce est un espace de travail convivial en open space de 3 postes de travail dans laquelle se situe également une grande table de réunion : c'est là que nous (la Compagnie Image Aiguë), sommes installés.
  • La seconde, deux espaces de travail face-à-face. Le premier espace est occupé à temps partiel par une personne, l'autre espace est disponible !
  • Une petite cuisine (micro -onde, réfrigérateur, vaisselle)
  • Deux autres pièces (à usage de salle de réunion et de stockage d'archives et de costumes) vont être réaménagées dans les prochains mois.  

Prix de la location : 250 euros HT par mois (minimum 3 mois) comprenant :

  • 1 bureau et une chaise
  • des étagères pour du matériel administratif
  • internet
  • le chauffage
  • l'électricité
  • l'eau
  • l'utilisation de la salle de réunion
  • l'accès à la cuisine et aux WC
  • accés au local 7/7

Contact :  Nicolas Bertrand nbertrand@image-aigue.org

légendes :

  1. Votre futur bureau et votre collègue
  2. Le bureau voisin d'Image Aiguë (rangement en cours)
  3. L'entrée de l'immeuble, place des Terreaux (en bas à gauche)
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Cette semaine, nous avons reçu de Gérard Paris-Clavel, un premier projet de la carte Main à mots. C'est un nouvel outil d'expression que nous proposons aux enfants des écoles avec lesquels nous travaillons et probablement ensuite à l'ensemble des spectateurs de L'homme qui marche

L'idée est venue d'une image que Gérard avait conçu pour nous il y a plusieurs années (une main au charbon percée d'une flèche),  les spectateurs seront invités à dessiner le contour de leur main et d'écrire à l'intérieur l'extrait d'un poème, dire quelque chose qu'on aime, définir un paysage... Plusieurs de ces mots seront reproduits dans une Main de mots, sur de grands panneaux, exposés au public à l'automne.

Christiane porte cette image dans quelques classes, pour essayer, voir ce que cela donne, avant d'en faire un tirage plus conséquent.

Quelque images à retrouver bientôt.

(photo : Christiane Véricel)

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Quelques jours après les attentats à Paris, fin janvier. La Maison des Métallos nous a invité à reprendre La Morale du Ventre, mais du fait du plan Vigipirate, les sorties scolaires étaient annulées, les représentations scolaires aussi. C'est avec L'Homme qui Marche que nous avons alors proposé d'aller rencontrer les enfants de Belleville.

Cette proposition c'est un dialogue théâtral qui alterne histoires théâtrales et dialogue avec le public sur les thèmes du Roi, de la Frontière, des Miettes (autrement dit : le Pouvoir, l'immigration, la Faim). Dans les écoles de la République à Belleville, les enseignants disent que les élèves ont besoin de s'exprimer, qu'ici en famille ils en ont peut l'occasion, que ça va leur faire du bien. Dans la cour pendant que nous préparons l'espace on les entend crier, piailler comme des vols d'étourneaux amplifiés par une sono d'enfer. Ils ouvrent toutes les portes de la salle, nous retenons l'une ils font le tour par l'autre.

Face au théâtre les enfants comprennent tout. Ils lisent bien les enjeux de pouvoir, celui qui fait travailler l'autre pour quelques miettes, ces frontières qu'on ne peut franchir, le désir de prendre la place de l'autre, la faim qui justifie les moyens. Et quand ils ne comprennent pas, on peut refaire, c'est la magie du théâtre, ou bien apporter une touche supplémentaire de subtilité. Ce qui est joué ce n'est pas blanc, ce n'est pas noir. C'est complexe et ils comprennent.

Ici la directrice n'était pas informée de notre présence, là la prof qui accueille L'Homme qui Marche a été annoncée comme absente par l'ordinateur. L'école c'est compliqué, c'est une usine à valeurs. Les bâtiments, les symboles de la République, les parquets, les vestiges et la poussières sont les mêmes que ceux que j'ai connu enfants. Rien ne change, tout change, 35 ans plus tard. Les valeurs que l'on fabrique ici sont-elles les mêmes ?

A l'école l'entrée est très contrôlée, les militaires armés comme en guerre très nombreux à Belleville, quartier où la mixité dont on est si fier est devenue source d'inquiétude. Dans les cafés autour des Métallos et ailleurs dans Paris on parle de Charlie Hebdo, de l'attentat, d'on lisait ou pas l'hebdomadaire, de la manifestation de l'Unité nationale, de cette expérience unique d'être ensemble dans la rue, ensemble. On parle moins des meurtres de l'Hyper Casher, des quatre clients juifs assassinés, comme un attentat refoulé dans la France laïque.

Et puis la Liberté d'expression si importante. Moi ce que j'aimerais c'est qu'on envisage également l'Egalité d'expression et la Fraternité d'expression. Ne pas réserver cette Liberté à quelques-uns mais l'autoriser à tous.

photo : Rue de Belleville

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