Vous comprenez pas vous, de se sentir revivre un weekend, et de devoir tout quitter, de savoir que ça reviendra pas avant un moment. Vous comprenez pas vous, quand les seules personnes qui vous font vous aimer habite à l'autre bout de la france, qu'ils sont aussi malheureux que vous. Vous comprenez pas vous, ce que c'est la véritable amitié, ce que c'est de ne pas compter, ce que c'est de juste profiter.
On va vivre, tu m'entends ? On va vivre, c'est fini les rêves, je te promets qu'on va partir, qu'on va voyager, qu'on va respirer à s'en brûler les poumons, découvrir à s'en abîmer les yeux. Fini les promesses en l'air, fini le train-train quotidien. Répète : on va vivre. Vi-vre.
C'est quand même drôle d'être invité à un mariage, à la même date que notre union.
Un flash. Une image que j'avais oublié.
Elle tourne dans ma tête, je me souviens.
Et je me souviens de ton corps contre le mien, de ta peau contre la mienne.
Je me souviens de ton parfum.
Ce n'était pas moi qui me faisait un film.
Ca a existé.
Et ça tourne, parce que justement : ça a existé.
Je n'étais pas folle.
Tu es revenu, même le temps de quelques minutes.
Je te revois dans ce canapé, me demandant de te laisser de la place, te collant contre moi, pour que j'installe ma tête sur ta poitrine.
Je veux comprendre, j'ai besoin de comprendre pour pouvoir avancer.
Il y avait quelque chose.
Je n'en doute plus.
Un jour,
Je me promets,
De te poser cette question :
Qu'est ce qu'il se serait passé, si tu étais resté, dans ce canapé ?
J'ai besoin de comprendre.
Besoin de savoir.
Besoin de savoir que je n'étais pas folle, pas si folle. Qu'il y avait bien quelque chose.
toutcelapassera reblogged
- t'as l'air fatiguée, t'as mal dormi ?
- non ça va
- je vois bien qu'y a quelque chose qui va pas
- non tu vois pas, sinon tu me dirais ça depuis des mois, je suis pas malheureuse, je suis pas heureuse, je suis juste dans un tunnel, j'sais plus quoi faire de mes jours ni de mes nuits. J'attends plus rien. Ma vie est devenue cyclique, regarde moi. Regarde moi. J'ai l'air de quoi? De rien. Je suis devenue une nana qu'a l'air débile, même plus capable d'écrire, à peine capable de penser. Je suis un zombie qui chaque jour recommence la même journée. Faut m'sauver de là.
(via toutcelapassera)
Anonymous asked:
C'est toi que j'ai vu l'autre jour,tu porte une croix non?
En principe oui, mais comme j'ai un job d'été je l'ai retirée ...
Et la vie qui passe, qui trépasse sur les souvenirs. Et le bon vieux temps qu'on oublie, qui s'efface.
Et l'avenir qui ne ressemble plus à nos vieux rêves.
Et toi. Et moi. Et nous.
Et le passé qui s'éloigne. Sans nous.
Et le présent, fade et sinistre.
Il me manque quelque chose. Comme un goût de vie.
Un goût que j'ai perdu, oublié, effacé.
Des fois le film se remet à jouer tout seul, sans que j'ai donné mon accord. Je suis là en temps que spectatrice, a visionner notre histoire, du début à sa fin. Je vois ce qu'on était, et ce qu'on aurait pu être. J'applaudis jamais à la fin, je me retrouve avec le ventre qui se tord, et cette nostalgie qui me fait briller les yeux.
J'y ai cru comme une gamine, j'ai cru en toi comme on croit en Dieu. J'étais certaine que tu reviendrais pour de vrai, qu'on finirait ensemble. J'y ai cru pendant quatre ans, aussi fort que je t'aimais. Je le sentais, c'était comme ça. Puis aujourd'hui, je me dis que c'est peut être trop tard. Il n'y a plus grand chose à partager, après tout. On a pris des chemins différents, peut être trop différent. Au fond de moi, il y aura toujours un peu d'espoir, mais j'arrête de t'attendre, de t'espérer, de te rêver. Je t'aime encore un peu, un peu pour toujours.
Ils m'ont toujours dit de ne pas faire ci, de ne pas faire ca, comment se tenir, comment parler, quoi dire. Je devais devenir mieux qu'eux, une personne qui se sentirai a l'aise dans n'importe quelle classe sociale. Une connerie de ce genre. Ils étaient parfaits dans leurs rôles de professeur. Mais peut être qu'ils ont oubliés de m'dire comment vivre, je fais qu'exister, faire comme ils ont dit. Ils m'ont pas apprit à être heureuse, pas dit comment apprécier la vie. Je sais juste me tenir. Mais je sais pas ce que c'est le bonheur, je sais pas comment elles font les autres. Si elles y arrivent ou si elles font semblant. Si on leurs a apprit les mêmes conneries qu'à moi, ou si on les a laissé faire comme elles voulaient.
Ni de la haine, ni de la méchanceté, comme si son cœur était gelé.
Marre de tout et de tout le monde, faut venir la sauver.
Quand je les vois toutes ces filles aux cœurs brisés, j'ai envie de leur dire que ca va passer, que c'est rien, que ca passe toujours. Oui c'est sure, tu vas souffrir ma belle, aujourd'hui et encore un petit moment, mais je t'assure que la souffrance passera. Petit à petit, le soleil reviendra, tu ne penseras plus à lui ni à son retour. Sans que tu t'en rendes vraiment compte, tu réussiras à avancer, de quelques pas parfois mais ce sera déjà ça. Te fous pas en l'air pour ca, je te jure qu'y aura mieux, que t'iras mieux un jour, pas bien mais mieux. Y a toujours quelque chose au fond du tunnel, et parfois c'est une main, qui t'attrape et te lâche plus.
Je suis fatiguée. Je sais pas si je vais réussir à m'en remettre, cette fois. J'arrive même pas à me sortir de chez moi, a me forcer, à me lever de ce lit. Je veux plus parler, je dors même pas. J'ai plus faim. C'est comme si tout mes vieux démons revenaient. J'ai l'impression de revenir des années en arrière. Sans explication. Je suis juste mal, comme une envie de crever.
Se renfermer sur soi-même pour éviter de soûler les autres. Avoir mal à en crever quand même pourtant, et ne pas le dire, retenir ses larmes, avoir envie de crier, de crever. Finalement ça change pas de d'habitude. Toujours garder pour soi cette chose mauvaise. Cette chose qui n'a pas de nom, mais qui me tire vers le bas, vers le fond.
Le voir de temps en temps. Suspendre le temps pour un café. Demander des nouvelles de ses parents, de ses frères. Se dire que rien ne change, que sa barbe est trop longue, qu'on aime toujours autant ses yeux. Ne jamais regretter. Ne jamais parler de "Nous", ne jamais se souvenir. Ce serait se briser. Garder le masque, le sourire, dire que tout va bien. Puisque c'est vrai, tout va bien, la vie continue. "Bon allez, j'y vais, bisous" paroles anodines qui n'en sont pas. Ne pas se fier aux apparences. Écouter, regarder les corps, qui reviennent toujours l'un vers l'autre. Continuer sa vie ainsi, pendant quelques mois, avant un nouveau café.
Parfois, il faut savoir se retirer du jeu. Ne pas faire de scandale. Ne pas crier, hurler, pleurer. Ne rien dire, et puis partir. Partir oui, mais peut être ne pas revenir. Arrêter de revenir, justement.
- Est ce que tu penses que les gens qui nous croise parlent encore de nous ? Est ce qu’il s’en souvienne ?
- Oui. Ils s’étonnent devant notre amitié.
- Amitié ? Y a personne qui croit à cette amitié.
- Et tu sais pourquoi ?
- Parce que ce sera jamais une réelle amitié. Je peux pas te voir comme une amie, j’y arrive pas. Tu es juste…toi. Quand on me demande qui tu es, j’hésite, je ne sais jamais quoi répondre. Je doute, je bute sur les mots. Et je finis par dire ton prénom. Tu crois qu’on est amis toi ?
- Non. Si tu étais devenu un ami, on se serait perdus de vue. On aurait avancé l’un sans l’autre. Regarde, on est presque les seuls à continuer à se parler chaque jour dans notre bande du lycée.
- On a avancé ensemble. C’est tout ce qu’il y a en dire. Je serai toujours là pour toi. Ca changera jamais. Je te regarderai toujours de la même façon, intensément, avec un milliard de sous-entendus. Même si tu es avec l’autre. Je m’en fiche. Je t’attend et je t’attendrai toujours.
- Qu’est ce que tu veux que je te dise ?
- Que tu sais, qu’on se retrouvera. Parce que c’est vrai. Je te jure qu’on se retrouvera.